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Lexique CRE

A
A.A.P.P.M.A.
Association Agréée de Pêche et de Protection du Milieu Aquatique.
Abiotique
Qualifie un espace où il ne peut exister aucune forme de vie.
Abri
endroit où un animal se retire ou se cache pour se protéger de conditions adverses.
Affluent
Cours d’eau qui se jette dans un autre
Affouillement
fosse? profonde creusée dans le lit par l’action de l’eau.
Aléa
Phénomène naturel (inondation) d’apparition (occurrence : délai entre deux apparitions) et d’intensité variable (crue? torrentielle, de plaine).
Alevin
Poisson nouveau né, morphologiquement différent de l’adulte.
Algue filamenteuse
Algue pluricellulaire, dans le thalle peut atteindre des dimensions macroscopiques.
Algues
végétaux chlorophylliens sans racines ni vaisseaux, généralement aquatiques.
Alimentation en Eau Potable (AEP)
Ensemble des équipements, des services et des actions qui permettent, en partant d’une eau brute, de produire une eau conforme aux normes de potabilité en vigueur, distribuée ensuite aux consommateurs. On considère 4 étapes distinctes dans cette alimentation : prélèvements - captages, traitement pour potabiliser l’eau, adduction (transport et stockage), distribution au consommateur.
Alluvions
dépôts constitués par des matériaux solides transportés et déposés par les eaux courantes (cailloux, graviers, sables, limons). Selon les endroits où elles se déposent on les dénomme alluvions? fluviatiles, lacustres, marines.
Altération (d’un milieu aquatique)
Modification de l’état d’un milieu aquatique ou d’un hydrosystème?, allant dans le sens d’une dégradation. Les altérations se définissent par leur nature (physique, organique, toxique, bactériologique,...) et leurs effets (eutrophisation?, asphyxie, empoisonnement, modification des peuplements, etc.). Le plus souvent ces altérations sont anthropiques mais peuvent aussi être d’origine naturelle.
Aménagement
consiste en une intervention sur les milieux naturels ou modifiés pour privilégier généralement un usage (épis pour la navigation, levées contre les crues…).
Amphibiens
ordre systématique regroupant les grenouilles, les crapauds, les tritons et les salamandres (syn : batraciens).
Analyse factorielle
méthode statistique ayant pour objet de chercher les facteurs communs à un ensemble de variables qui ont entre elles de fortes corrélations.
Anoxie
absence complète d’oxygène dans l’eau. Situation létale ou sublétale pour les biocénoses
Anthropique
Qui est propre à l’homme ou qui résulte de son action.
Aquifère
Formation géologique contenant de façon temporaire ou permanente de l’eau mobilisable, constituée de roches perméables (formations poreuses et/ou fissurées) et capable de la restituer naturellement et/ou par exploitation. Un aquifère? est dit libre si la surface de la nappe est libre et s’il existe une zone non saturée dans la nappe : il est captif dans le cas contraire.
Arrêté
Décision administrative à portée générale (exemple : arrêté ministériel du 29 février 1992 fixant un certain nombre de règles applicables à tous les élevages de bovins soumis à autorisation) ou individuelle (exemple : arrêté préfectoral fixant les règles particulières que doit respecter l’installation classée exploitée par M. X). Les arrêtés peuvent être pris par les ministres (arrêtés ministériels ou interministériels), les préfets (arrêtés préfectoraux) ou les maires (arrêtés municipaux). Le SDAGE est opposable aux arrêtés préfectoraux et municipaux.
Assainissement
Ensemble des techniques de collecte, de transport et de traitement des eaux usées et pluviales d’une agglomération (assainissement collectif), d’un site industriel (voir établissement classé), ou d’une parcelle privée (assainissement autonome) avant leur rejet dans le milieu naturel. L’élimination des boues issues des dispositifs de traitement fait partie de l’assainissement
Assainissement autonome
L’assainissement autonome est d’abord défini par opposition à l’assainissement collectif. Il s’agit de l’ensemble des filières de traitement qui permettent d’éliminer les eaux usées d’une habitation individuelle, unifamiliale, en principe sur la parcelle portant l’habitation, sans transport des eaux usées. Une extension concerne le traitement des eaux usées de quelques habitations voisines sur un terrain privé. Il s’agit toujours d’assainissement autonome mais groupé. En revanche un groupement qui comporte un petit réseau de collecte et un dispositif de traitement (épandage, massif filtrant, etc.) sur terrain communal est considéré comme un assainissement collectif.
Assainissement collectif
C’est le mode d’assainissement constitué par un réseau public de collecte et de transport des eaux usées vers un ouvrage d’épuration.
Assèchement
Extraction d’eau de réservoirs en surface ou d’aquifères souterrains, à un rythme supérieur à celui de l’alimentation.
Atterrissement
Passage progressif d’un milieu aquatique vers un milieu plus terrestre par comblement, dû à la sédimentation? minérale et à l’accumulation de débris végétaux.
Autoépuration
Ensemble des processus biologiques (dégradation, consommation de la matière organique, photosynthèse?, respiration animale et végétale...), chimiques (oxydoréduction...), physiques (dilution, dispersion, adsorption...) permettant à un écosystème aquatique équilibré de transformer ou d’éliminer les substances (essentiellement organiques) qui lui sont apportées (pollution). On doit distinguer l’auto épuration vraie (élimination de la pollution) de l’auto épuration apparente (transformation, transfert dans l’espace ou dans le temps de la pollution). Les organismes vivants (bactéries, champignons, algues?...) jouent un rôle essentiel dans ce processus. L’efficacité augmente avec la température et le temps de séjour. La capacité d’auto épuration d’un écosystème est limitée et peut être inhibée (toxique notamment).
Autosurveillance
Suivi? des rejets (débits, concentrations) d’un établissement ou du fonctionnement d’un système d’assainissement par l’établissement lui-même ou par le ou les gestionnaires du système d’assainissement. Les modalités de ce suivi sont fixées, pour les stations d’épuration collectives, par l’arrêté du 22 décembre 1994.
Azote Kjeldhal (NKj)
Elément qui comporte l’azote sous ses formes organiques et ammoniacales, à l’exclusion des formes nitreuses et nitriques.
B
B.R.G.M. 
Bureau de Recherches Géologiques et Minières (établissement public à caractère industriel et commercial).
Banque HYDRO
Banque nationale de données pour l’hydrométrie et l’hydrologie?. Il s’agit d’une banque interministérielle dont la maîtrise d’ouvrage et la maîtrise d’Å“uvre sont assumées par le Ministère de l’Environnement. La Banque HYDRO a pour but de centraliser et de mettre à disposition des données brutes mais également des données élaborées à la demande.
Bassin hydrogéologique
Aire de collecte considérée à partir d’un exutoire ou d’un ensemble d’exutoires, limitée par le contour à l’intérieur duquel se rassemblent les eaux qui s’écoulent en souterrain vers cette sortie. La limite est la ligne de partage des eaux souterraines.
Bassin hydrographique
Terme utilisé généralement pour désigner un grand bassin versant.
Bassin versant
Surface d’alimentation d’un cours d’eau ou d’un lac. Le bassin versant se définit comme l’aire de collecte considérée à partir d’un exutoire, limitée par le contour à l’intérieur duquel se rassemblent les eaux précipitées qui s’écoulent en surface et en souterrain vers cette sortie. Aussi dans un bassin versant, il y a continuité : longitudinale, de l’amont vers l’aval (ruisseaux, rivières, fleuves), latérale, des crêtes vers le fond de la vallée, verticale, des eaux superficielles vers des eaux souterraines et vice versa. Les limites sont la ligne de partage des eaux superficielles.
Bathymétrie
mesure de la profondeur d’un plan d’eau.
Benthos (ou faune benthique)
Ensemble des organismes vivant sur le fond de la rivière.
Berge
bande de terre qui borde un cours d’eau (synonyme de rive?).
Berge convexe
berge? située à l’intérieur d’un méandre ; zone de dépôt sédimentaire.
Bief
Secteur d’un cours d’eau compris entre deux chutes d’eau ; canal de dérivation conduisant l’eau jusqu’à la rue d’un moulin ; espace compris entre deux écluses sur un canal de navigation.
Biocénose
Ensemble des organismes vivants qui peuplent un écosystème donné.
Biodégradable
Caractère d’une substance ou d’une matière dont la dégradation peut s’effectuer par l’intervention complexe d’organismes vivants.
Biodiversité
Richesse en organismes vivants (animaux, végétaux, etc.) qui peuplent la biosphère, englobant à la fois des individus et leurs relations fonctionnelles.
Biomasse
Quantité de matière vivante présente dans l’écosystème.
Biotope
Habitat? de la biomasse?.
Bloom algal
Prolifération d’algues?, par exemple lors d’une eutrophisation?.
Boue d’épuration
Mélange d’eau et de matière solide séparées par des procédés biologiques ou physiques des divers types d’eau qui les contiennent.
Bryophytes
Embranchement du règne végétal comprenant les mousses et les hépatiques.
C
C.A.D.
Contrat d’Agriculture Durable. Remplace les C.T.E?. suspendus le 06 août 2002 par décision ministérielle.
C.G.C.E
Centre de gestion des Crues et des Etiages de la D.I.R.E.N. Centre.
C.L.E.
Commission Locale de l’Eau. Instance de débat, d’animation et d’arbitrage qui est chargée de l’élaboration et de la mise en place du S.A.G.E. Pour cela la C.L.E. définit les grandes orientations en matière de gestion locale de l’eau, formalise et approuve le S.A.G.E., veille aux conditions de sa mise en Å“uvre et à l’évaluation des actions retenues. Elle est composée d’élus (1/2), d’usagers et d’association (1/4) et des service de l’Etat (1/4). La Commission Locale de l’Eau ne possède pas la maîtrise d’ouvrage. La C.L.E. du S.A.G.E. du bassin de l’Huisne a été mis en place par l’arrêté préfectoral du 15 juillet 1999 et compte 56 membres titulaires.
C.R.E.
Contrat Restauration? Entretien de rivière
C.S.P.
Conseil Supérieur de la Pêche
C.T.E
Contrat Territorial d’Exploitation (voir C.A.D.?)
Captage
Dérivation d’une ressource en eau. Au sens restreint, désigne tout ouvrage utilisé couramment pour l’exploitation d’eaux de surface ou souterraines
Carbone Organique Dissous (C.O.D.)
Mesure de la teneur en carbone des matières organiques dissoutes présentes dans l’eau. Quantité exprimée en mg/l de Carbone.
Cariçaie
Ceinture de végétation intermédiaire entre l’étang et la terre ferme composée de différentes espèces de laîches ou carex.
Catastrophe naturelle
Phénomène ou de conjonction de phénomènes naturels dont les effets sont dommageables aussi bien vis à vis des occupants, des biens matériels ou immatériels, de la protection de la nature,…
Champs d’expansion des crues
Secteurs non urbanisés ou peu urbanisés où peuvent être stockés d’importants volumes d’eau lors d’une crue?.
Charge polluante
Quantité d’un polluant donné entrant dans une station de traitement ou rejeté dans une eau réceptrice pendant une période donnée.
Chevalage
action de creuser un passage au travers des sables du lit mineur pour faciliter l’écoulement des eaux en période d’étiage.
Chevalis
nom donné au passage pratiqué dans les sables du lit mineur.
Chlorophylle a
Molécule contenue dans les chloroplastes des végétaux et qui est à la base de la photosynthèse?. Le dosage de ce pigment chlorophyllien permet d’approcher la quantité végétale présente dans l’eau.
Coliformes, coliformes totaux, coliformes fécaux
Bactéries indicatrices de contamination fécale.
Conductivité
Permet d’avoir une bonne appréciation de la teneur en sels dissous dans l’eau. Elle est exprimée en micro Siemens par centimètres (µS/cm).
Confluence
Lieu de convergence de deux ou plusieurs cours d’eau.
Contamination de l’eau
Altération de la qualité de l’eau à un degré qui diminue l’utilité de l’eau à des fins ordinaires, ou qui crée un danger pour la santé publique par empoisonnement ou par diffusion de maladies.
Cours d’eau
L’existence d’un cours d’eau est juridiquement caractérisée par : la permanence du lit, le caractère naturel du cours d’eau ou son affectation à l’écoulement normal des eaux (exemple : canal offrant à la rivière, dans un intérêt collectif, un débouché supplémentaire ou remplaçant le lit naturel) et une alimentation suffisante, ne se limitant pas à des rejets ou à des eaux de pluies (l’existence d’une source est nécessaire).
Crue
Montée périodique du niveau de l’eau au-dessus du niveau moyen du cours d’eau. Durant cette période, la rivière peut sortir de son lit et envahir plus ou moins sa plaine d’inondation selon l’importance de la crue?. En terme d’hydrologie?, les débits de crue avec leurs fréquences théoriques (ex. crues décennales, quinquennales, biennales) présentés sur le serveur sont les résultats de traitements statistiques effectués sur les valeurs des débits maximaux journaliers (et non instantanés) observés sur l’année ; ils représentent les débits (journaliers) correspondants à une fréquence de retour donnée (2 ans = biennale, 5 ans = quinquennale, 10 ans = décennale).
Crue centennale
Crue? qui chaque année a statistiquement 1% de chance de se produire.
Curage
Rétablissement du cours d’eau dans sa largeur et profondeur naturelle.
Cyanophytes (algues bleues)
Les plus simples des microorganismes autotrophes. Proches des bactéries, mais capables de photosynthèse? grâce, entre autres, aux pigments phycocyanine et phycoérytrine ; ces derniers leur donnent la couleur bleu turquoise. Elles forment parfois des "fleurs d’eau" visibles à l’Å“il nu.
Cyprinidé
Poisson de la famille des Cyprinidae, par exemple le gardon, la carpe, le rotengle.
D
D.B.O
(demande biochimique en oxygène) expression de la quantité d’oxygène nécessaire à la destruction ou à la dégradation des matières organiques dans une eau, avec le concours des microorganismes se développant dans le milieu, dans des conditions données.
D.B.O.5 (Demande Biochimique d’Oxygène sur 5 jours)
Expression de la quantité d’oxygène nécessaire à la destruction ou à la dégradation des matières organiques dans une eau, avec le concours des micro-organismes se développant dans le milieu, dans des conditions données.
D.C.E
Directive Cadre sur l’Eau (200/60/CE)
D.C.O (Demande Chimique d’Oxygène)
Expression de la quantité d’oxygène nécessaire pour l’oxydation d’eaux contenant des substances réductrices.
D.D.A.F
Direction Départementale de l’Agriculture et des Forêts
D.D.A.S.S.
Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales.
D.D.E
Direction Départementale de l’Équipement.
D.I.G.
Déclaration d’Intérêt Général
D.R.I.R.E.
Direction Régionale de la Recherche, de l’Industrie et de l’Environnement.
D.R.I.R.E.N
Direction Régionale de l’Environnement
D.S.V.
Direction des Services Vétérinaires.
D.U.P.
Déclaration d’Utilité Publique : Acte administratif reconnaissant le caractère d’utilité publique à une opération projetée par une personne publique ou pour son compte, après avoir recueilli l’avis de la population à l’issue d’une enquête d’utilité publique. Cet acte est en particulier la condition préalable à une expropriation (pour cause d’utilité publique) qui serait rendue nécessaire pour la poursuite de l’opération.
Débit
En hydrométrie, quantité d’eau écoulée par unité de temps. Les débits « horaires », « journaliers », « mensuels » sont les moyennes des débits observés respectivement pendant une heure, un jour, un mois. L’expression « débit moyen journalier » peut donc être considérée comme un pléonasme (un débit est toujours moyen) et les hydrologues tendent de plus en plus à réserver l’adjectif « moyen » aux variables calculées sur plusieurs années. Suivant l’importance, les débits sont exprimés en m³/s ou en l/s.
Débit moyen
L’usage veut que l’on réserve l’adjectif moyen aux débits calculés sur plusieurs années (on peut également parler de débit moyen interannuel). Ainsi le « débit moyen mensuel de mai » est la moyenne de tous les débits mensuels connus pour le mois de mai. Pour le débit moyen annuel, on parle souvent de module? (interannuel).
Débit réservé
Débit minimal imposé au gestionnaire d’un ouvrage. Il doit être au moins égal au débit minimum biologique (D.M.B.) au sens de la Loi Pêche de 1984, éventuellement augmenté des prélèvements autorisés sur le tronçon influencé. Le D.M.B. est le débit garantissant la vie, la circulation et la reproduction des espèces qui peuplent les eaux ; il est au moins égal au dixième du module? ou au débit entrant si ce dernier est inférieur.
Débit spécifique
Débit rapporté à la superficie du bassin versant, ce qui facilite la comparaison entre les débits issus de bassins versants de taille différente. Les débits spécifiques s’expriment en l/s/km2.
Déflecteur
aménagement? servant à modifier la direction ou la vitesse du courant.
Dénitrification
Deuxième étape de l’élimination biologique de l’azote, réalisée notamment dans les stations d’épuration. La dénitrification est la réduction des nitrates (NO3) en azote gazeux (N2) par des bactéries en situation d’anoxie?. Un milieu en anoxie est tel que l’oxygène sous sa forme dissoute en est absent. Ce phénomène est différent de la consommation des nitrates par les végétaux.
Dépôt ou sédiment benthique
Accumulation, sur le lit d’un cours d’eau ou le fond d’un lac ou de la mer, de dépôts pouvant contenir des matières organiques.
Dévaler
se dit d’un poisson quand il descend un cours d’eau (Subst. : dévalaison
Développement durable
Développement qui répond aux besoins des générations présentes sans compromettre ceux des générations futures. La notion de Développement durable et soutenable ajoute une dimension éthique et de responsabilité individuelle et collective spatio-temporelle à la simple notion de développement. Mode de développement qui doit permettre de répondre aux besoins actuels, sans compromettre la capacité des générations futures à répondre à leurs propres besoins (O.N.U.).
Déversoir
Dispositif par dessus lequel l’eau s’écoule en permettant soit le contrôle du niveau amont, soit la mesure du débit, soit les deux.
Dévitaliser
supprimer toute capacité de repousse aux végétaux.
Diatomées
Algues? microscopiques, unicellulaires ou coloniales, faisant partie des chromophytes. Périphytiques pour la majorité des espèces, quelques unes planctoniques.
Digue
levée de terre destinée à contenir un cours d’eau ou un plan d’eau dans les limites déterminées
Diversité
Etat de la biocénose? fondé sur l’importance numérique des espèces végétales ou animales présentes dans une communauté ou un site donné.
Dommages
Conséquences en général économiques défavorables d’un phénomène naturel sur les biens, les activités et les personnes. Ils sont en général exprimés sous forme quantitative ou monétaire. Il peut s’agir de dommages directs, indirects (induits), intangibles (non quantifiables).
Dureté
Teneur en ions calcium et magnésium.
Dynamique fluviale
Etude du fonctionnement physique des rivières. Discipline de synthèse au croisement de la géologie, la géomorphologie, l’hydraulique? et l’hydrologie? qui a pour finalité la compréhension des processus fluviatiles et si possible leur prévision à des fins de gestion. Par extension désigne les processus par lesquels un cours d’eau déplace naturellement son lit de manière plus ou moins importante, rapide et prononcée dans un espace dit de mobilité ou de divagation.
E
E.H.
Equivalent-Habitant. Unité de pollution industrielle correspondant à celle d’un habitant en une journée. Charge organique biodégradable ayant une demande biochimique d’oxygène en cinq jours (DBO5) de 60 grammes par jour.
Eau de ruissellement
Eau de surface qui s’écoule vers un cours d’eau à la suite d’une forte chute de pluie.
Eau souterraine
Eau retenue qui peut généralement être récupérée au sein ou à travers d’une formation souterraine.
Eau superficielle
Eau qui coule ou stagne à la surface des sols.
Ecosystème
Système dans lequel il existe des échanges cycliques de matière et d’énergie dus aux interactions entre les organismes présents et leur environnement.
Ecoulements superficiels
Ensemble des cours d’eau participant au ruissellement d’un bassin versant.
Ecrêtement de crue
Opération consistant à stocker momentanément la pointe d’une crue? pour protéger les intérêts de l’aval.
Effluent
Eau usée ou eau résiduaire provenant d’une enceinte fermée telle qu’une station de traitement, un complexe industriel ou un étang d’épuration.
Embâcle
Terme général désignant un amoncellement de troncs d’arbres, débris ... dans un cours d’eau pouvant former un barrage et provoquer des inondations.
Embouchure
lieu où un cours d’eau se jette dans une masse d’eau plus grande.
Ã
Émissaire
Canal d’évacuation des eaux.
E
Encombre
obstruction d’un cours d’eau par un amoncellement de bois ou de sédiment.
Endémique
se dit d’un organisme, d’une espèce propre à un territoire? bien délimité.
Endobenthique
se dit des animaux vivant enfoncés dans le substrat.
Endogène
Produit dans le milieu considéré.
Enjeux
personnes, biens, activités, patrimoine, moyens, etc. susceptibles d’être affectés par un phénomène naturel.
Enrochement
Ensemble de quartiers de roche ou de blocs de béton entassés sur un sol submergé ou mouvant pour servir de fondation ou de protection à des ouvrages immergés
Epi
ouvrage établi suivant un certain angle dans un cours d’eau pour fixer la forme de sont lit.
Errosion
Phénomène résultant de l’action mécanique de l’eau qui arrache des particules de terre aux berges et qui entraîne par conséquent une dégradation des berges.
Espèce
Groupe d’individus ayant des caractéristiques identiques, transmissibles par hérédité.
Etang
Plan d’eau d’origine naturelle ou artificielle, de faible profondeur sans stratification thermique stable, alimenté principalement par son bassin pluvial.
Etiage
Niveau de débit le plus faible atteint par un cours d’eau lors de son cycle annuel. En terme d’hydrologie?, débit minimum d’un cours d’eau calculé sur un temps donné en période de basses eaux.
Exondées
en dehors de l’eau ; émergées.
F
Faucardage
coupe des herbiers aquatiques
Fleurs d’eau
prolifération d’algues? unicellulaires dans la couche superficielle des eaux stagnantes, leur donnant une coloration particulière.*
Fosse
dépression dans le lit d’un cours d’eau.
Fraie ou fraye
reproduction du poisson.
Frayère
endroit où les poisson déposent leurs œufs.
G
Gagnage
lieu où se nourrissent les animaux sauvages ou domestiques.
Gravier
petits cailloux dont le diamètre se situe entre 2 et 64 mm.
H
Halieutique
qui a trait à la pêche.
Hydraulique
étude des écoulements ; se traduit par des données sur la vitesse du courant, les hauteurs d’eau en un point donné, à un instant donné.
Hydrographique
qui concerne l’ensemble des eaux courantes ou stables d’une région.
Hydrologie
étude des apports d’eau ; se traduit par des données sur les débits.
Hydrosystème
l’ensemble des biotopes et biocénoses liés à la présence d’une nappe aquifère? ou d’un cours d’eau.
I
Introduite
ce dit d’une espèce dont on a prélevé des spécimens dans leur habitat? d’origine pour les transplanter dans des régions où cette espèce n’était pas représentée.
Invertébré
animal dépourvu de colonne vertébrale – par exemple, les insectes, les crustacés…
L
Larve
une forme pré-adulte, différente de la forme adulte.
Lénitique ou lentique
caractère des eaux calmes, stagnantes ou faiblement courantes. Contraire : lotique?.
Limon
dépôt formé par des particules très fines laissées sur les terrains exondés par l’eau en décrue?.
Lône
eau stagnante de peu d’étendue et sans profondeur, en communication périodique ou permanente avec un cours d’eau (syn : boire).
Lotique
caractère des eaux courantes, agitées. Contraire : lénitique, lentique?.
M
Macro-
préfixe marquant l’idée de grandeur relative ou, tout au moins, de visibilité à l’Å“il nu.
Marnage
fluctuation du niveau d’eau.
Méso-
préfixe indiquant le degré moyen, d’un caractère, d’une propriété.
Mésologique
partie de la biologie qui traite des milieux et des organismes.
Métabolisme
ensemble des transformations subies dans un organisme vivant par les substances qui le constituent.
Météorique
qualifie les eaux de pluie.
Micro-
préfixe marquant l’idée de petitesse et généralement d’invisibilité à l’Å“il nu.
Module
débit moyen interannuel (moyenne statistique des débits enregistrés sur de nombreuses années).
N
Nappe phréatique
nappe des puits. Par extension : nappe d’eau souterraine plus ou moins superficielle qui alimente les sources.
Necton
se dit de la faune aquatique dont les éléments nageant activement peuvent accomplir de migrations. Le necton? s’oppose souvent au plancton?
Niche (écologique)
position d’une espèce au sein de la communauté vivante, définie par les différents aspects de son mode de vie (alimentation, espèces rivales, prédateurs, etc.).
Noue
bras naturel ou artificiel d’une rivière, demeurant largement en communication avec elle par l’aval.
O
Oligo-
préfixe indiquant une valeur peu élevée.
Oligosaprobe (eau)
qualifie une eau très riche en matières organiques.
P
Pérenne
constant, permanent.
Périphyton
ensemble des organismes vivant sur un support formé principalement par les plantes aquatiques supérieures.
p
pH (potentiel hydrogène)
coefficient qui caractérise l’acidité ou la basicité de l’eau (pH 7 est neutre) – plus le nombre est faible, plus l’acidité de l’eau est élevée, et inversement.
P
Photosynthèse
production, par les végétaux verts (supérieurs et inférieurs, algues? par ex.) de substances organiques à partir de substances minérales (eau, gaz carbonique) grâce aux pigments chlorophylliens utilisant l’énergie lumineuse.
Phyto-
préfixe indiquant une relation avec le monde végétal.
Piscivore
qui se nourrit de poissons.
Plancton
ensemble des organismes microscopiques vivant et flottant dans l’eau passivement ou non, sans pouvoir toutefois opposer de résistance effective aux courants. On désigne le plancton? végétal par phytoplancton et le plancton animal par zoo-plancton.
Potamal
zone la plus aval des cours d’eau.
Potamo-
préfixe indiquant une relation avec les fleuves.
R
Radier
partie d’un cours d’eau sans profondeur sur laquelle l’eau coule rapidement.
Recépage
Action de couper les branches &un ligneux p= les faire repartir avec plus de vigueur.
Régime (d’un cours d’eau)
constitué par les caractéristiques de l’écoulement, les variations du débit en fonction du temps, la périodicité des crues et des étiages. (Ex. régime nival d’un torrent).
Réhabilitation
consiste à réparer les fonctions endommagées ou bloquées &un écosystème, en ayant recours à des solutions plus lourdes, pour remettre l’écosystème sur sa trajectoire dynamique et rétablir un bon niveau de résilience.
Renard
passage emprunté anormalement, ou créé par l’eau dans une digue?, dans un barrage.
Restauration
consiste à favoriser le retour à l’état antérieur d’un écosystème dégradé par abandon ou contrôle raisonné de l’action anthropique. La restauration? implique que l’écosystème possède encore deux propriétés essentielles : être sur la bonne trajectoire, avoir un bon niveau de résilience. Sans ces conditions : réhabilitation?.
Résurgence
exutoire aérien de ruisseau souterrain dans les terrains largement fissurés.
Ripisylve
forêt bordant les cours d’eau.
Rive
bande de terre qui borde un cours d’eau (syn : berge?).
Riverain(e)
qui est situé(e) sur les rives d’un cours d’eau ou d’une masse d’eau.
Rivulaire
qualifie ce qui est localisé dans la zone humide des rives.
S
Sédimentation
dépôt de sédiments? dans un cours d’eau.
Sédiments
dépôt résultant de l’altération des roches, de la précipitation de matières contenues dans l’eau ou de l’accumulation de matières organiques.
Sénescent
en dégénérescence.
Seuil
haut-fond, naturel ou artificiel, entre deux zones plus profondes.
Strate
niveau végétal correspondant à la hauteur d’un type de végétaux (ex. dans ure forêt, la strate? arbustive s’élève jusqu’à 5 mètres).
Suivi
état du milieu naturel après travaux et en tenant compte de l’état initial avant travaux.
T
Territoire
Un secteur qu’un poisson considère comme sien et qu’il défend contre les intrus.
Topographie
relief d’un terrain.
Tributaire
qui se jette dans un lac ou un cours d’eau plus important.
Turbidité
condition plus ou moins trouble d’un liquide, due à la présence de particules fines en suspension
V
Végétalisation
ensemble d’opérations visant à recouvrir un site de végétation (herbacée, arbustive ou arborescente).
Vertébré
un animal pourvu d’une colonne vertébrale constituée initialement d’os à articulation rigide.
Z
Z.I.C.O
Zone d’intérêt Communautaire pour les Oiseaux correspondant à un inventaire des milieux favorables aux espèces d’oiseaux identifiés par la Directive européenne oiseaux de 1979.
Z.N.I.E.F.F
Zone Naturelle d’intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique correspondant à un inventaire du patrimoine naturel lancé par le ministère de l’environnement depuis les années 1980.